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Politiques d’égalité à Oujda

25/04/2025 - 15:57

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Les mardi 22 et mercredi 23 avril 2025, s’est tenu à Oujda le deuxième atelier de réflexion autour du thème :


« Quels mécanismes de coordination, d’efficacité et d’action commune pour garantir l'effectivité des politiques d’égalité au niveau territorial et national ? », organisé par l’Association Démocratique des Femmes du Maroc (ADFM), avec le soutien et en partenariat avec l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID).

Cet atelier s’inscrit dans la stratégie de l’ADFM visant à renforcer la démocratie participative et à mettre en œuvre une politique d’égalité de genre tant au niveau territorial que national, en continuité avec les résultats du premier atelier tenu les 6 et 7 décembre 2024 à Oujda.

L’objectif principal de cet atelier de réflexion – deuxième du genre – est de développer une action commune, de rechercher les voies de convergence et d’efficience entre les différents acteurs et actrices aux niveaux local, provincial, régional et national, pour la mise en œuvre de politiques d’égalité et la promotion des droits humains des femmes.

Il intervient également dans un contexte national et international marqué par la priorité accordée aux politiques locales dans la gestion du développement durable basé sur l’égalité réelle, en renforçant la synergie entre les différents acteurs, notamment les instances d’égalité, d’égalité des chances et d’approche genre au niveau régional.

La séance d’ouverture a été marquée par les interventions de Monsieur José Soriano García, représentant de l’AECID, de Madame  Houdna Bennani, membre de l’ADFM, ainsi que de Madame Saliha Hajji, conseillère régionale de l’Oriental.

Lors de la première session, Madame Khadija Errebbah, membre de l’ADFM, a présenté une communication cadre sur la thématique centrale de l’atelier. Elle a été suivie par Ahmed Bouziani, directeur de l’Agence de Développement Social, qui a abordé la place de la femme dans les interventions de l’agence. La troisième intervention a été assurée par Mounia Fathi, conseillère communale à Berkane, autour du thème : « La politique d’égalité comme levier pour l’harmonisation des visions, la coordination et l’action commune entre les instances d’égalité et d’égalité des chances ».

Ben Tahar El Hashemi, universitaire et militant des droits humains, a ensuite présenté une évaluation du rôle des instances d’égalité dans la mise en œuvre de l’égalité de genre au niveau territorial. Enfin, le Dr Rabiâ Fettah, spécialiste en droit privé, a conclu cette session par une intervention intitulée :
« Pour une justice pénale territoriale inclusive : égalité et protection des femmes entre texte juridique et contexte social ».

La deuxième session de l’atelier a connu deux principales interventions :

· La première, présentée par Naïma Benazzi, présidente de l’instance d’égalité et d’approche genre de la région de l’Oriental, portait sur l’évaluation de l’action de l’instance en lien avec l’intégration de l’égalité dans le programme régional.

· La seconde, assurée par Zlikha Irzi, professeure à la Faculté des Sciences de l’Université Mohammed Ier d’Oujda, traitait des garanties fondamentales pour une action commune entre les instances d’égalité aux niveaux régional, provincial, communal et universitaire.

Le deuxième jour de l’atelier a été consacré à deux ateliers pratiques :

· Le premier, sur la coordination et le travail conjoint entre les instances d’égalité pour la mise en œuvre des politiques d’égalité au niveau territorial ;

· Le second, sur la création d’un mécanisme pour renforcer la démocratie participative et l’égalité aux niveaux national et territorial.

La rencontre s’est clôturée par une session dédiée au lancement d’une dynamique pour renforcer la démocratie participative et l’égalité à double dimension nationale et territoriale.

Ont participé à cet atelier des représentants des départements gouvernementaux en charge des politiques publiques d’égalité, des élu·es régionaux, des représentantes des instances d’égalité et d’approche genre, des organisations de la société civile œuvrant pour les droits des femmes et le développement durable, des expert·es en genre et développement, ainsi que un répresentant de l’AECID.


 


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